Je conçois des produits numériques et des expériences émotionnellement intelligentes, entre IA, santé mentale et design public.
Je crois qu’un bon design ne se contente pas de fonctionner : il doit aussi faire du bien.
Depuis plusieurs années, je travaille sur des outils numériques pensés pour simplifier la vie, apaiser les usages et rendre les systèmes plus humains.
Mon parcours m’a amenée à collaborer avec des institutions publiques, des associations et des startups, toujours à la frontière entre la technologie et le soin.
J’explore comment l’IA peut amplifier notre sensibilité plutôt que la remplacer, comment une interface peut soulager plutôt qu’ajouter de la charge, et comment le design peut devenir un levier d’équilibre mental et collectif.
Entre innovation et empathie, je cherche à créer des expériences qui ne se contentent pas d’être belles ou efficaces, mais qui résonnent, avec les émotions, les contextes, et les gens qui les utilisent.
La possibilité de créer, à travers le design et l’art, des projets qui ont un vrai impact sur les gens et leur quotidien m’a toujours fascinée, c’est là que j’ai choisi de mettre mon énergie.
Ce qui a suivi pourrait remplir un livre entier, alors, pour rester concise, je vais m’en tenir à quelques étapes clés.
J’ai commencé par le graphisme, puis très vite, j’ai voulu comprendre comment les interfaces pouvaient transformer les usages.
J’ai rejoint des équipes qui construisent des services pour le secteur public, des projets ambitieux et exigeants où le design doit composer avec la réglementation, la technique, et surtout les gens. Chez Luminess, j’ai travaillé sur des outils métiers complexes pour le Ministère des Armées, l’Office Français de la Biodiversité ou le Conseil National des Barreaux, en cherchant toujours à rendre la technologie plus accessible, plus fluide et plus juste.
En parallèle, j’ai trouvé un autre terrain d’expérimentation : la santé mentale. À La Maison Perchée, j’ai découvert une autre forme de design, celle qui s’applique à la parole, à l’écoute, à l’espace entre les gens.
J’ai eu la chance d’y expérimenter le design autrement, à travers mon engagement associatif. En tant que pair-aidante et pilote de pôle, j’y ai appris à animer des groupes de parole, à former d’autres bénévoles et à concevoir des cadres d’échange bienveillants.
Cette expérience m’a profondément marquée : elle m’a appris que le design, ce n’est pas seulement créer des interfaces, mais aussi orchestrer des dynamiques humaines, écouter, ajuster et donner du sens collectif à une intention.
Aujourd’hui, mon travail s’étend à de nouvelles formes d’exploration : IA, interfaces génératives, vibe coding, narration interactive.
J’expérimente au sein de Synapse, mon laboratoire personnel, où je cherche à relier la créativité, la cognition et l’émotion, des espaces où la technologie peut devenir plus sensible et expressive.
Avec le temps, j’ai compris que le design n’est pas qu’une question d’écran ou d’outil :
c’est une manière d’étudier l’humain, de comprendre ses fragilités et ses forces, et de concevoir des espaces où la technologie peut enfin nous ressembler.
Ces expériences ont peu à peu déplacé mon regard : de la technologie vers l’humain. Ce n’est plus la puissance d’un outil qui m’intéresse, mais la façon dont il nous relie, nous apaise ou nous stimule.
Les meilleurs designers que j’ai rencontrés ne se contentent pas de créer. Ils observent, questionnent, écoutent. Ils sont à la fois stratèges, chercheurs et passeurs, toujours attentifs aux évolutions culturelles et humaines.
J’ai eu la chance de collaborer avec des équipes pluridisciplinaires qui ont nourri ma façon de penser et ma pratique.
Ces rencontres m’ont appris à voir le design non comme une spécialité, mais comme une posture collective, un dialogue entre vision, méthode et intuition.
Au fil des années, j’ai conçu des services publics, des plateformes, des outils pédagogiques et des expériences émotionnelles, à la croisée du design, de la santé mentale et de l’IA.
J’ai aussi eu l’occasion de partager des méthodes et d’accompagner d’autres designers dans leurs parcours.
Ce que je retiens, c’est que le design n’est jamais un acte solitaire. C’est une aventure humaine, faite d’écoute, de sensibilité et de mouvement.
Et si vous êtes arrivé jusqu’ici, c’est peut-être que nous partageons la même conviction :
qu’un design juste, ancré et vivant peut changer les manières de faire, et parfois, les manières d’être. Je serais ravie d’en discuter.